Obligations
5 min de lecture 7 mars 23
Toutefois, compte tenu de l’ampleur de ces fluctuations, nous pensons que le début de l’année 2023 offre ainsi aux investisseurs obligataires une bien meilleure situation de départ et nous identifions des valorisations attractives au sein de nombreux segments de la classe d’actifs. Pour la première fois depuis des de nombreuses années, nous sommes convaincus que les investisseurs sont bien rémunérés pour prendre des risques de crédit et de taux d’intérêt. La meilleure illustration de cette opportunité est sans doute le fait que les rendements des obligations d’entreprises s’établissent désormais tous en territoire positif : l’ère de la dette privée à rendement négatif a enfin pris fin.
Nous nous attendons également à voir l’inflation progressivement s’essouffler tout au long de 2023, grâce à la baisse des prix des matières premières, au ralentissement de la croissance et à des effets de base. Après une rude année pour les obligations, nous pensons que cela va permettre aux banques centrales de pouvoir ralentir le rythme du relèvement de leurs taux, ce qui pourrait offrir un coup de pouce particulièrement bienvenu aux marchés obligataires.
Nous pensons que le crédit abrite des valorisations extrêmement attractives, que les fondamentaux des entreprises demeurent solides et que les taux de défaut vont rester peu élevés. Si de nouveaux épisodes de volatilité sont probables à court terme, nous estimons toutefois que le crédit offre une dynamique de risque/rendement intéressante dans une perspective à long terme.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Source : M&G, Bloomberg, au 4 janvier 2023
La valeur liquidative des fonds pourra aussi bien baisser qu’augmenter. Ainsi, la valeur de votre investissement pourra aussi bien baisser qu’augmenter et il est possible que vous ne récupériez pas la totalité de votre investissement initial.