Étude de cas d’une société : Microsoft

3 min de lecture 10 sept. 24

Microsoft est une entreprise présente au sein du portefeuille de notre stratégie Global Sustain Paris Aligned. Cette étude de cas examine comment, selon nous, l’entreprise œuvre à la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris sur le changement climatique. 

Selon nous, l’entreprise technologique mondiale Microsoft contribue à l’Accord de Paris sur le changement climatique en ne ménageant pas ses efforts en vue de réduire ses propres émissions de gaz à effet de serre (GES) et en fournissant des solutions à ses clients pour qu’ils fassent de même avec leurs émissions de GES. 

Une empreinte carbone négative d’ici 2030

Microsoft a annoncé son ambition d’atteindre une empreinte carbone négative d’ici 2030. En outre, d’ici 2050, la société aura retiré de l’environnement tout le carbone émis par ses activités, de manière directe ou indirecte via sa consommation d’électricité, depuis sa création en 1975. Microsoft vise à atteindre cet objectif en réduisant autant que possible ses émissions de GES, en remplaçant sa consommation d’électricité par des énergies renouvelables et en éliminant les émissions de GES restantes.

« Microsoft s’est engagée à retirer de l’environnement tout le carbone émis par ses activités depuis sa création en 1975. »

Une approche ambitieuse en matière de réduction des émissions

Microsoft s’est engagée à réduire ses émissions de GES des champs 1 et 2 (émissions provenant de ses propres activités) à un niveau proche de zéro d’ici 2030, en améliorant l’efficacité énergétique, en se décarbonant et en augmentant son utilisation d’énergies renouvelables (voir ci-dessous). Au nombre des avancées récentes dans ce domaine figurent notamment la conception de ses centres de données pour qu’ils soient aussi économes en énergie que possible, l’utilisation pilote de piles à hydrogène à grande échelle pour répondre aux besoins énergétiques de ses centres de données, l’alimentation de ses campus avec de l’énergie thermique et l’électrification du parc de véhicules de ses campus.

« Au nombre des avancées récentes dans ce domaine figurent notamment la conception de centres de données aussi économes en énergie que possible, organiser l’utilisation de piles à hydrogène à grande échelle pour répondre aux besoins énergétiques de ses centres de données et l’alimentation de ses campus avec de l’énergie thermique. »  
 

L’entreprise s’est également engagée à éviter toute croissance des émissions absolues de GES du champ d’application 3 et à réduire de 30 % l’intensité des émissions de GES du champ 3 par unité de chiffre d’affaires d’ici 2030, par rapport à l’année de référence 2017. Ces objectifs sont approuvés par l’initiative Science Based Targets (SBTi) et sont d’une importance cruciale dans la mesure où les émissions de GES du champ 3 (intégrant la chaîne d’approvisionnement d’une entreprise) représentent 96 % des émissions totales de GES de Microsoft. 

Les priorités de l’entreprise en la matière incluent notamment l’amélioration de ses méthodes de mesure et de comptabilisation des émissions de GES du champ 3, l’intégration de l’efficacité et de la circularité dans sa chaîne d’approvisionnement afin de réduire la consommation et l’engagement auprès de ses fournisseurs en vue de la publication et de la réduction de leurs émissions de GES. 

100 % d’énergie renouvelable

Microsoft a pour ambition que, d’ici 2030, 100 % de la puissance quotidienne de ses centres de données soit couverte par des contrats d’achat d’énergie « zéro carbone ». La société a signé des accords d’achat d’électricité pour un total de 19,8 gigawatts d’énergie propre à ce jour, dans le cadre de plus de 135 projets répartis dans 21 pays. 

Elle vise également à lier ses engagements en matière d’énergie sans carbone à des projets d’énergie propre et de résilience menés par les communautés, tout en créant de nouvelles opportunités pour les communautés de première ligne. Il s’agit de son engagement en faveur de la « justice environnementale ». 

Elimination des émissions de carbone

Microsoft s’est engagée à éliminer plus de carbone qu’elle n’en émet d’ici 2030 et à retirer de l’environnement la totalité de ses émissions historiques de GES d’ici 2050. Au total, Microsoft s’est engagée à éliminer 5 million de tonnes de carbone en 2023.

Son premier contrat d’élimination du carbone a été annoncé en juillet 2022. La société a conclu un accord de 10 ans pour acheter des émissions capturées à Climeworks, une société suisse spécialisée dans la capture et le stockage du carbone, qui est également une société investie du véhicule Catalyst de M&G. 

Cet accord a constitué le modèle prototype de l’entreprise pour l’élimination du carbone à grande échelle et elle a depuis annoncé une série d’autres projets d’élimination du carbone dans toute une série d’industries. Par exemple, elle a signé un accord avec O.C.O Technology, qui combine l’élimination du carbone avec une approche d’économie circulaire, en utilisant des déchets industriels pour fabriquer du calcaire. 

Solutions et initiatives en matière de climat

Microsoft fait preuve d’un engagement fort en faveur du développement durable : l’entreprise a fixé des étapes claires pour mesurer ses progrès accomplis et a lié la rémunération de ses dirigeants à ses progrès en matière d’objectifs de durabilité. L’entreprise a également mis en œuvre une série de solutions et d’initiatives en matière de climat, au-delà de ses engagements de réduction ou d’élimination des émissions de GES.

Par exemple, en 2022, elle a lancé Microsoft Cloud for Sustainability, une suite complète d’outils de gestion du développement durable pour les entreprises qui s’intègrent à d’autres systèmes tout au long de leur organisation et de leur chaîne de valeur. Cela permet aux clients de centraliser les données sur les émissions de GES provenant de sources disparates dans un langage commun, ce qui contribue à rationaliser le processus d’enregistrement, de publication et de réduction des émissions de GES. 

« Le tableau de bord de l’impact des émissions de Microsoft aide les clients à comprendre les émissions de gaz à effet de serre évitées grâce à des processus exécutés ‘dans le cloud’ plutôt que localement. »
 

De même, le tableau de bord de l’impact des émissions de Microsoft aide les entreprises clientes à comprendre l’impact des émissions de gaz à effet de serre liées à leur utilisation de solutions de stockage cloud. Le tableau de bord estime les émissions de GES directes et indirectes liées à l’utilisation du cloud par un client, ainsi que les émissions de GES évitées en exécutant des processus « dans le cloud » plutôt que localement.

Par ailleurs, Microsoft vise à soutenir financièrement des solutions climatiques innovantes via son Fonds pour l’innovation climatique (Climate Innovation Fund) d’un milliard de dollars. Ce dernier investit dans des entreprises susceptibles d’avoir un impact positif et mesurable sur le climat d’ici 2030. Depuis le lancement du fonds en 2020, Microsoft a investi 761 millions de dollars dans plus de 55 solutions dans les domaines de l’énergie, de l’industrie, des systèmes naturels et bien d’autres encore.

 

Source : Microsoft, « 2024 Environmental Sustainability Report », (microsoft.com), septembre 2024.

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